Candidat Président de la République, Martin Fayulu Madidi n’a pas été tendre avec le président de la CENI, Denis Kadima ce lundi 13 novembre au cours du cadre de concertation entre la centrale électorale et les 26 candidats à la présidentielle de décembre prochain.
Parcourant la cartographie des bureaux de vote et la liste physique provisoire des électeurs, Martin Fayulu n’a pas hésité de dénoncer le plan mis en place autour de Denis Kadima pour une fraude électorale en faveur d’un camp politique.
Martin Fayulu dit avoir constaté plusieurs irrégularités tout au long de ce processus qui justifient sa prise de position contre la centrale électorale, qui selon lui, ne tient pas à l’organisation d’un scrutin crédible.
«On vous a utilisé parce que vous êtes spécialiste d’observation électorale, vous connaissez toutes les fraudes qui en existent en Afrique et vous venez ici pour proposer ces fraudes là, parce que l’imprimante thermique a été utilisée à dessein que vous saviez qie les données et les écritures allaient disparaître.», dénonce le président de l’Ecidé.
En outre, Martin Fayulu a dénoncé le format de la tenue de ce cadre de concertation, contrairement à ce qui était le souhait de candidats présidents, celui de fixer ‘es règles des élections avec la centrale électorale.
«Nous sommes venus ici par politesse, ce n’est pas ça ce que nous avons demandé, on vous a demandé une réunion entre les candidats présidents de la République et la CENI pour convenir, se fixer les règles du jeu et vous venez ici comme si vous amenez vos écoliers au zoo et leur dire voilà differents animaux qui existent dans le monde.», fait remarquer Denis Kadima.
Il rappelle à la CENI que fichier électoral, est l’essentiel, la base des élections, malheureusement celui présenté est corrompu car le nombre exact des électeurs n’étant pas connu, avec toutes les défaillances constatées dans la livraison des duplicatas où certains requérants redeviennent de nouveaux électeurs.
«Qui est fou dans ce pays, dans ce monde pour acceepter dans un processus électoral où on connaît pas le nombre d’électeurs ? Combien d’antennes ont déjà reçu ses listes et combien les ont déjà affichées? », s’interroge Martin Fayulu
